Tribunes politiques
TOUS ENSEMBLE POUR BELFORT
Baisse de 58 % de la délinquance entre 2014 et 2024 à Belfort
Les Belfortains veulent être protégés.
À Belfort, fort heureusement, nous n’avons pas de problème d’insécurité majeur à déplorer.
Pour autant, nous le savons, dans certaines rues de quelques quartiers, une petite minorité tente d’imposer sa loi.
Nous l’affirmons : à Belfort la seule loi qui vaille est la loi de la République. Nous sommes du côté de la République et donc du côté de ceux qui la défendent.
Depuis 2014, nous avons augmenté le nombre de policiers municipaux jusqu’à 30. Nous les avons équipés d’armes à feu et de lanceurs de balles de défense. Nous avons aussi déployé près de 200 caméras de vidéo-protection.
Nous avons également pris en septembre dernier un arrêté interdisant l’ouverture nocturne des épiceries et des établissements de restauration rapide au-delà d’une certaine heure, car nous ne connaissons pas beaucoup de braves gens qui vont acheter leurs oeufs à 3 heures du matin. Sept contrôles ont déjà été effectués par la police municipale afin de vérifier le respect de cet arrêté. Plusieurs contraventions ont été dressées et une fermeture administrative a été décidée.
Nous défendrons toujours le droit à la tranquillité et à la sécurité des Belfortains.
L’action de la majorité municipale paye puisque les statistiques de la police nationale indiquent une baisse de 58 % de la délinquance à Belfort entre 2014 et 2024.
Merci à nos policiers municipaux, nos policiers nationaux, nos gendarmes, nos pompiers, et nos gardes-champêtres, qui font un travail considérable.
Tony Kneip, adjoint au maire de Belfort
Sécurité et devoir de mémoire
EN COMMUN POUR BELFORT
D. Meslot : Maire ou agent immobilier ?
S’il est un domaine où le Maire s’est montré hyperactif, c’est bien celui des opérations immobilières. La maîtrise du foncier ne saurait être contestée, mais l’usage actuel fait du droit de préemption a de quoi surprendre. Que, dans le cadre d’un projet clairement énoncé, la mairie achète des locaux vide, vétustes afin que Semaville les rénove pour ensuite permettre à des entrepreneurs de redynamiser le tissu commercial, cela est légitime. Mais empêcher des commerçants de racheter les murs des fonds qu’ils exploitent, en préemptant systématiquement et sans discernement leurs locaux lorsque ceux ci sont mis en vente, comme c’est le cas avenue J. Jaurès, n’a pas de sens. Notons que sur 22 locaux commerciaux préemptés ces dernières années, seuls 4 sont maintenant occupés par de nouveaux commerces. Certes, il peut être tentant d'utiliser cet outil pour contrôler quel commerçant, association ou groupe politique peut s'installer ou non dans un quartier sans se justifier. Mais un tel abus manifesterait un autoritarisme aussi dangereux qu'inefficace, tant en matière économique que politique.
BELFORT EN GRAND
2 mandats et quel bilan ? 3/7 : l’éducation
Damien Meslot a procédé depuis 2014 à une profonde remise en cause de la politique éducative qui était la marque de fabrique de Belfort : suppression de 150 ateliers périscolaires gratuits , rupture du contrat de travail de leurs coordinateurs, hausse des tarifs des activités sportives et culturelles, disparition du parcours individualisé de réussite éducative pour les élèves en difficultés, parcours gérés par des équipes pluridisciplinaires, notamment des infirmières dont les effectifs ont été divisés par 3.
Coté investissement, quand la gauche investissait en moyenne 3 millions d’euros par an et rénovait 4 écoles entre 2008 et 2014, la droite a investi moins de 800 000 euros par an pour les écoles, soit 4 fois moins. La politique universitaire est en jachère : aucune formation universitaire nouvelle en 10 ans. Belfort vit sur ses acquis.
Samia Jaber (DVG), Bastien Faudot (GRS) et Jacqueline Guiot (Génération.s)
BELFORT AUTREMENT
La rédaction n'a pas reçu de texte.