À la Révolution, Belfort est rattachée au Haut-Rhin, qui devient chef-lieu d'arrondissement. La ville devient une place de guerre et une ville frontière, alors qu’au XVIIIesiècle, elle était surtout un entrepôt et vivait en paix.
Un sentiment militaire et patriotique naît à Belfort durant cette période : expéditions militaires auxquelles participent des Belfortains contre l’Evêché de Bâle et la principauté de Montbéliard, passage des troupes qui vont se battre sur le Rhin et retour des blessés.
À la fin de la période napoléonienne, trois sièges forgeront la réputation de la ville et de ses défenseurs : siège de 1813 – 1814 avec le commandant Legrand qui soutient un siège de 113 jours dans une ville prise au dépourvu, siège de 1815 sous la houlette du général Lecourbe chargé d’un corps d’observation du Jura.
On assiste à la montée d’un sentiment de résistance.