Quand fleurissement rime avec environnement
Publié le
Depuis quelques années, le fleurissement de Belfort évolue pour s'adapter aux canicules et sécheresses de plus en plus fréquentes. Le changement est à peine visible pour les habitants mais il a fallu remettre en question les pratiques en profondeur.
Plus d’espaces verts, moins d’eau
Pour préserver la filière horticole et pour les couleurs qui égayent nos rues et nos parcs, les fleurs annuelles sont toujours présentes dans les jardinières et les massifs. Mais les plantes vivaces sont désormais privilégiées : elles permettent de prolonger le fleurissement de la ville, dès le début du mois de mars jusqu'en octobre. Ce fleurissement est plus durable car les vivaces seront conservées plusieurs années, puis replantées ailleurs. Ce type de plantes a aussi l'avantage d'être moins gourmand en eau.
Réduire la consommation d'eau est un enjeu important du fleurissement. Des techniques comme le paillage, l'arrosage automatisé des jardinières par goutte-à-goutte, le choix d’essences résistantes et l'utilisation de l'eau de pluie pour l'arrosage sont déjà mises en œuvre.
Label 4 fleurs : une reconnaissance du travail réalisé
Parallèlement, la Ville de Belfort renforce la place de la nature en ville en végétalisant certains espaces, en créant de nouveaux espaces verts et en plantant des arbres. La végétalisation étant un moyen de lutter contre les îlots de chaleur en ville.
Le bien-être des habitants et le respect de l’environnement sont au cœur de la démarche de la Ville de Belfort pour l’embellissement du cadre de vie. C’est ce que le jury du label « Villes et villages fleuris » a pu apprécier lors de son dernier passage à Belfort l'été 2024. Et c'est ce travail pour une gestion de qualité de l’espace public à la fois environnemental et visuel, qui a permis le renouvellement de l'exigeant label "4 fleurs".